- La vicomtesse qui faillit être impératrice. - Édité par la maison d'édition régionale MEMORING à Saint-Macaire, dans la collection "Figures de Nouvelle-Aquitaine"
Peu de femmes du Moyen Age émergent de la littérature historique régionale. Après Aliénor d’Aquitaine, voici Constance Moncade (v. 1243 -1311) qui vécut un siècle après la duchesse. Fille aînée du puissant vicomte de Béarn Gaston VII Moncade et de la vicomtesse de Marsan Mathe de Mastas, elle a été mariée par son père d’abord à Alphonse, infant d’Aragon, puis à Henri d’Allemagne, neveu du roi d’Angleterre Henri III et fils du roi d’Allemagne Richard de Cornouailles et enfin au comte Aymon de Genève. Elle aurait pu devenir reine d’Aragon ou impératrice du Saint-Empire romain, mais son triple veuvage et l’absence d’héritier en ont décidé autrement. Au coeur d’une période qui annonce les turbulences de la guerre de Cent Ans, elle a défendu sa vicomté contre l’ingérence du pouvoir ducal de son cousin le roi d’Angleterre Edouard Ier. Elle incarne la résistance opiniâtre et le dernier bastion d’indépendance des grands barons gascons face à un pouvoir politique qui prépare les grandes monarchies modernes.
- Jeanne-Marie Fritz est docteur en histoire médiévale. Sa thèse sur la vicomté de Marsan a été couronnée par le prix de la fondation Charles Higounet de l'Académie nationale des Arts, lettres et Sciences de Bordeaux. Auteur de nombreux articles sur l'histoire du Marsan et du Tursan, elle a participé à plusieurs ouvrages collectifs dont l'Atlas historique de Mont-de-Marsan (collection Atlas historique des Villes de France). |